La démocratie se veut un mode de décision s’accordant avec le point de vue d’une majorité dans le respect des minorités. Chez nous, cela s’incarne par l’élection d’un collectif de politiques représentatifs en dialogue avec la société civile organisée. Aujourd’hui, le désenchantement est là : nombreux sont les citoyens qui se mettent en retrait ; la complexité du monde ouvre l’espace de la décision à des technocrates non élus ; en contrepoint, les populismes font dans le simplisme et la démagogie ; l’interaction avec la société civile organisée est grippée. Toutes ces pathologies sont traversées par une même grande question : à quelles conditions les décisions de biens publics peuvent-elles être tout à la fois efficaces et légitimes ? Démocratie et pouvoir d’agir en démocratie. Présentation des travaux Pierre GEORIS, secrétaire général du MOC (In)capacités citoyennes Jean DE MUNCK, CRIDIS, UCL Interventions & Questions de la salle Le décideur, l’expert et le citoyen Baptiste CAMPION, IHECS Les réseaux sociaux dans le jeu démocratique Périne BROTCORNE, Chaire Travail-Université Interventions & Questions de la salle Les complotismes complotent-ils contre la démocratie ? Edgar SZOC, BePax La démocratie face aux populismes Ugo PALHETA, Université de Lille-3 Démocratie représentative et participative John PITSEYS, CRISP Le rôle des mouvements extra-institutionnels dans la démocratie Stéphanie DEMBLON, ASBL Agir pour la paix Le commun, nouvel horizon pour revivifier la démocratie et les mouvements sociaux Christian LAVAL, Université Paris Ouest Nanterre Interventions & Questions de la salle Conclusions et commentaires d’actualité politique Christian KUNSCH, président du MOC