Vous vous en souvenez peut-être, mais en septembre dernier, j’étais venu vous parler du travail et du climat, me demandant comme beaucoup pourquoi nous étions en train de rentrer comme si de rien n’était, comme si rien n’était nouveau en ce monde. J’avais appelé cette chronique : « Rentrer nulle part, sortir partout » et elle posait la question du temps de travail utile dans une situation de changement climatique et de diminution de la biodiversité et j’avais lancé cette idée d’un cinquième temps d’emploi qui serait travaillé autrement, au bénéfice de la collectivité et au service du futur. (…) Ce qu’il y a de nouveau entre le moment où nous nous sommes quittés et aujourd’hui, c’est le coronavirus. Aux tenants de la raison raisonnable, à ceux qui disent : « Ce que vous proposez est impossible, on a toujours fait comme ça », le corona vient apporter par l’absurde la preuve que la machine politique, sociale et économique est capable de se dérégler au moins temporairement. Les écoles vidées, les usines, les ateliers, les bureaux en télétravail ou en plus de travail du tout, en Italie ou dans certaines régions françaises, voilà quelque chose qui n’a jamais été là, que l’on n’a jamais « fait comme ça »… Rejoignez notre panel citoyen ! Organisé par le CESEP (cesep.be) et le CIEP du MOC (ciepbw.be), il vous propose de réfléchir et d’agir ensemble pour un avenir soutenable pour tous. La prochaine rencontre est le 29 mars 2020 à Ottignies ! Inscrivez-vous ici >>> https://tinyurl.com/sortir2